Producteursde lait de pĂšre en fils Ă  HeubĂ©court-Haricourt, prĂšs de Vernon (Eure), les Gavelle tirent la sonnette d’alarme : leur filiĂšre risque de disparaitre. DĂ©gustez de dĂ©licieux produits Ă  base de lait de chĂšvre et de vache entre Nantes et Cholet fromages, crĂšmes, yaourts... MĂ©lanie et GaĂ«tan sont leurs heureux propriĂ©taires de cette ferme oĂč ils fabriquent et vendent leurs produits frais. InstallĂ©s depuis 2018, ils Ă©lĂšvent une cinquantaine de chĂšvres anglos nubiennes et deux vaches laitiĂšres dans le respect de l'agriculture biologique. Leur atelier de transformation est directement sur l'exploitation ce qui permet la transformation du lait de chĂšvre et de vache en fromages crottins natures ou aromatisĂ©s, bĂ»ches natures ou cendrĂ©es, pyramides..., en yaourts natures ou aromatisĂ©s, en crĂšmes desserts ou encore en fromages blancs... Le magasin est ouvert le mercredi et le vendredi de 17h Ă  19h et le samedi de 10h Ă  12h30. C'est aussi l'occasion pour les petits et les grands de dĂ©couvrir l'exploitation. Classement & labels Tarifs Moyens de paiement Avec110 vaches mĂšres limousines dont 22 laitiĂšres, le earl de FondanĂšche est l'une des plus importantes structures spĂ©cialisĂ©es dans le veau de lait sous la mĂšre en Haute-Vienne. Chaque
Par Henri PortesPubliĂ© le 04/08/2021 Ă  15h29Mis Ă  jour le 04/08/2021 Ă  17h08 Jeudi 29 juillet, Émilie Deligny inaugurait une nouvelle formule de vente de ses produits issus de l’agriculture biologique. Si Émilie est bien connue de la clientĂšle pour sa fidĂšle prĂ©sence au marchĂ© dominical...Jeudi 29 juillet, Émilie Deligny inaugurait une nouvelle formule de vente de ses produits issus de l’agriculture biologique. Si Émilie est bien connue de la clientĂšle pour sa fidĂšle prĂ©sence au marchĂ© dominical de Gabarret, Ă  prĂ©sent, elle accueille les acheteurs chez elle, Ă  la Ferme de RudĂ©, Ă  Parleboscq, tous les mardis et les jeudis de 17 h 30 Ă  19 heures. AprĂšs avoir reçu une formation agricole, elle s’est installĂ©e sur une propriĂ©tĂ© de 15 hectares la Ferme de RudĂ©, oĂč elle pratique une agriculture diversifiĂ©e. J’accorde une importance Ă  la qualitĂ© des produits, dans le respect des saisons, du climat et Ă©videmment du bien-ĂȘtre des animaux, prĂ©cise-t-elle. Mes produits sont certifiĂ©s FR-Bio-01. En Ă©tĂ© au marchĂ© et maintenant chez moi, les personnes peuvent trouver des tomates issues de variĂ©tĂ©s anciennes, des courgettes, piments doux, haricots verts et, Ă  la mi-saison, des blettes, des salades, des poireaux, des oignons, des courges, des radis, des navets. Ainsi, la clientĂšle peut avoir des lĂ©gumes frais et bio, produits localement et toute l’annĂ©e. » Émilie propose, pour les pĂątisseries, confitures, marmelades, toute une gamme de fruits rouges frais, framboises, mĂ»res, groseilles, cassis. Elle propose des sirops Ă  base de fruits et de plantes cueillis Ă  la ferme. Oeufs frais et agneauxEn complĂ©ment, grĂące Ă  son Ă©levage de poules pondeuses Ă©levĂ©es en plein air, sur des parcours enherbĂ©s, et nourries principalement aux cĂ©rĂ©ales biologiques, elle vend des Ɠufs frais fermiers certifiĂ©s bio. Les agneaux nĂ©s Ă  la ferme de RudĂ© parcourent les prairies auprĂšs de leur mĂšre et profitent de lait maternel et d’herbe verte. Eux aussi sont certifiĂ©s bio FR-Bio-01. La vente de ces agneaux se fait directement Ă  la ferme. Émilie propose des colis composĂ©s de demi-agneaux 6 Ă  8 kilos, dĂ©coupĂ© et mis sous-vide.

Àpropos de Moi . Nous transformons sur place l'ensemble de notreproduction de lait et proposons Ă  la vente Ă  la ferme ou sur les marchĂ©s des fromages lactiques au lait cru de diffĂ©rentes formes et Ă  diffĂ©rents stades d’affinage, ainsi que de la tomme mi-cuite Vente directe Ă  la ferme. Horaire d’ouverture : 17h- 19h30 Appel tĂ©lĂ©phonique

C’est une histoire de famille. Nos grands-parents maternels tenaient la ferme, nous sommes nĂ©s dans cette ferme, mon pĂšre l’a reprise Ă  son tour durant une dizaine d’annĂ©es, le temps de faire la jonction, puis mon frĂšre et moi avons suivi aprĂšs nos Ă©tudes respectives. C’était une Ă©vidence pour nous de reprendre le flambeau de l’exploitation de nos grands-parents. Avec mon frĂšre, nous sommes complĂ©mentaires. Nicolas s’occupe de la partie Ă©levage et cĂ©rĂ©ales et moi de la partie transformation fromagĂšre », dĂ©clare ClĂ©ment Blain, l’un des fils. Il est indĂ©niable que les deux gĂ©nĂ©rations de la ferme Bailly-Blain de Savigny-en-Sancerre partagent une passion commune pour les bĂȘtes. Ce qui nous plaĂźt c’est de continuer, perpĂ©tuer les traditions familiales tout en faisant Ă©voluer la qualitĂ© de nos produits. Nous avons plaisir Ă  ĂȘtre au contact de nos animaux et de pouvoir exploiter leur lait. Enfants, nous donnions le biberon aux bĂ©bĂ©s et cela a Ă©tĂ© le dĂ©marrage de tout cet amour », rĂ©vĂšlent-ils. Une diversification de leur activitĂ© Vivant principalement du crottin de Chavignol et un peu du fromage de vache, le tout, au lait cru et en respectant l’équilibre environnemental, la famille a depuis peu diversifiĂ© son activitĂ©. ClĂ©ment, se dĂ©celant une intolĂ©rance au lait de vache, s’est adaptĂ© et a dĂ©cidĂ© d’acquĂ©rir avec François, son pĂšre et Nicolas, son frĂšre, des bufflonnes, dont le lait ne prĂ©sente aucun allergĂšne pour lui. Une acquisition qui n’a pas Ă©tĂ© des plus faciles puisque les Ă©levages de bufflonnes sont rares. De plus, c’est un animal qui produit sur une vingtaine d’annĂ©es et qui ne vĂȘle pas beaucoup donc les Ă©leveurs ne s’en sĂ©parent pas. On a eu une occasion, qu’on a su saisir en juin tout d’abord avec l’arrivĂ©e de trois bĂ©bĂ©s, puis en aoĂ»t huit mĂšres et un mĂąle sont venus complĂ©ter le troupeau. » Aujourd’hui dĂ©tenteurs de seize bufflonnes, cinq mĂšres huit d’ici la fin d’annĂ©e sont Ă  cet instant dĂ©comptĂ©es pour la production. Il faut en effet attendre leurs cinq ans ainsi que leur premier vĂȘlage pour commencer Ă  extraire du Blain, intolĂ©rant au lait de vache utilise du lait de bufflonne et le transforme Nous Ă©levons aujourd’hui des bufflonnes, tout d’abord pour notre intĂ©rĂȘt personnel mais aussi pour diversifier notre production auprĂšs de nos clients. Huit bufflonnes qui produisent c’était trop pour moi seul et c’est aussi une opportunitĂ© de complĂ©ter nos ventes Ă  la boutique de la ferme par un produit original et exclusif créé sur notre exploitation. Nous ne voulons pas copier les autres, c’est pour cela que nous ne faisons pas de mozzarella, nous crĂ©ons notre propre fromage AOP appellation d’origine protĂ©gĂ©e, avec le lait de bufflonne. Il s’agit d’un fromage unique, crĂ©meux, au lait cru et sans importation d’autres ferments, qui s’identifie par sa couverture bleue, marque de fabrique de la maison. » Les bufflonnes, comme ils le dĂ©voilent, sont des bĂȘtes sauvages lorsqu’elles sont en troupeau mais s’assimilent plus au cheval, animal domestique nĂ©cessitant beaucoup d’attention, avec l’humain dĂšs lors qu’elles sont en confiance. Un processus longue durĂ©e, fait en plusieurs Ă©tapes et en perpĂ©tuelle amĂ©lioration Il faut un temps d’adaptation, au dĂ©part, pour le premier vĂȘlage. Le troupeau s’est rĂ©uni autour de nous comme si nous Ă©tions des intrus. Puis le mĂąle et la femelle parents nous ont fait une lĂšche, signe d’acceptation. Depuis, ils ne le font plus et nous laissent entrer dans leur enclos et leur faire des cĂąlins. Il est essentiel de gagner la confiance de cet animal pour qu’il produise un lait sans Ă©tat de stress, pour une qualitĂ© maximale. »Une famille proche de ses animaux. La famille effectue beaucoup de travail de l’ombre », pĂšre et fils travaillent dur pour vendre des produits de qualitĂ© grĂące Ă  une rĂ©action en chaĂźne allant du sol Ă  l’animal en passant par leur Ă©laboration. Ce n’est pas simple de partir d’une page blanche, il faut Ă©crire tout le processus de fabrication et la recette du fromage avant de pouvoir le mettre en vente ». Ils ajoutent que le travail n’est jamais fini sur un produit, il est en perpĂ©tuelle amĂ©lioration et adaptation au sol et au climat. Le fromage que nous mangeons aujourd’hui ne sera peut-ĂȘtre pas le mĂȘme que demain malgrĂ© une recette identique. Nous n’aurons jamais fait le tour du fromage de bufflonne, ni de celui de vache ou du crottin de Chavignol, plus de vingt ans aprĂšs. Notre objectif est d’assurer Ă  la clientĂšle, curieuse de cette nouvelle arrivĂ©e au sein de la ferme, le maintien de la qualitĂ© de nos produits ». À savoir. La bufflonne est la femelle du buffle. Ces animaux proviennent essentiellement d’Asie et fonctionnent en troupeau. Une fois celui-ci constituĂ©, il est presque impossible de les sĂ©parer. Cet animal a besoin de se rafraĂźchir, avoir une prairie et de l’ombre. Il est trĂšs affectueux comme un animal domestique et sauvage avec son troupeau. AngĂ©lique Pereyron
sabonner. Les fermes de Vierzon et alentours n’ont pas cessĂ© la vente directe depuis le reconfinement. Au menu, fromages, yaourts, viande, lĂ©gumes. « La vente directe, c’est notre
C’est une belle aventure dans laquelle s’est lancĂ© un jeune couple d’agriculteurs de SĂ©razereux, prĂšs de Chartres. Alors que le nombre d’exploitations laitiĂšres diminue en France, Clara Servian et Simon De Vos, ĂągĂ©s de 24 et 25 ans, se sont lancĂ© un dĂ©fi pour se diversifier. Ils ont créé leur propre Ă©levage sous le nom “Les Vaches de Fadainville” au sein d’un Groupement agricole d’exploitation en commun GAEC. Un investissement de €, aidĂ© par la RĂ©gion Perrette et le pot au lait, conte de notre enfance, devient ainsi une rĂ©alitĂ© en Eure-et-Loir. Tout consommateur qui le souhaite peut venir Ă  la ferme avec son bidon, sa bouteille en verre et apprĂ©cier le lait en direct du petit Ă©levage. Clara Servian et Simon De Vos se sont connus pendant leurs Ă©tudes en BTS Analyse, conduite et stratĂ©gie de l’entreprise agricole. Le jeune homme a repris l’exploitation de son pĂšre en 2017. Pendant ce temps sa compagne travaillait dans une ferme en Normandie qui faisait de la transformation de produits laitiers. Elle y a acquis une expĂ©rience qu’elle voulait mettre en Ɠuvre pour son propre compte. En 2019, un voisin, partant Ă  la retraite, a proposĂ© au jeune couple de reprendre son exploitation cĂ©rĂ©aliĂšre. Mais pour la jeune femme une ferme sans Ă©levage n’est pas une vraie ferme. AprĂšs les dĂ©marches nĂ©cessaires et la recherche de subventions, le GAEC a pu ĂȘtre créé. Le coĂ»t de l’installation est Ă©valuĂ© Ă  €. Le projet a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide de la RĂ©gion, grĂące au Feder Fonds europĂ©en de dĂ©veloppement rĂ©gional. Eleveurs de vaches charolaises Ă  Coltainville, ils ont choisi le 100 % circuits courts Sur les 210 hectares de l’exploitation, 195 sont cultivĂ©s en cĂ©rĂ©ales et 15 sont rĂ©servĂ©s dont 5 pour le pĂąturage et 5 pour la fauche. Ils amĂ©nagent une grange non adaptĂ©e aux engins agricoles, mais qui convient trĂšs bien Ă  l’installation du laboratoire de transformation et au magasin. Une autre partie servira de maison d’hiver, dite la stabulation, pour les vaches. Trois vaches kiwi Aujourd’hui, nous avons 3 vaches de race Kiwi. C’est un croisement de prim’Holstein blanche et noire et Jersiaise marron une race rustique qui s’adapte bien dans nos rĂ©gions. C’est un petit cheptel qui au fil des mois devrait s’agrandir, mais nous n’irons pas au-delĂ  d’une quinzaine de vaches laitiĂšres », rapporte Clara Fadainville, Clara Servian en compagnie d'Origami, l'une des premiĂšres vaches de son Ă©levage. La quarantaine de litres de lait produite par jour est transformĂ©e en crĂšme, fromage blanc, yaourt sur lit de confiture bio il faut un litre de lait pour 8 yaourts au lait entier brassĂ© ou Ă©crĂ©mĂ© non brassĂ©, beurre doux ou demi-sel, crĂšme fraĂźche. Le tout sans conservateur et sans colorant. Le lait cru entier se conserve 3 jours ou plus en le faisant bouillir. Nous demandons aux clients d’apporter leur bouteille afin de rĂ©duire l’emballage. » Produits sains et dynamique locale DĂ©jĂ , la premiĂšre vache, rĂ©pondant au joli nom d’Origami, est insĂ©minĂ©e. L’agricultrice est en attente de savoir si elle va avoir un petit. Neuf mois de gestation sont nĂ©cessaires et six mois pour Ă©lever le veau. J’espĂšre pouvoir proposer du veau Ă  la vente. C’est un lourd investissement, mais on savait oĂč on allait. Sur l’exploitation cĂ©rĂ©aliĂšre, il n’y a pas assez de travail pour deux. Nous vendons nos produits Ă  la ferme, mais Ă©galement aux petits revendeurs. Nous voulons partager nos valeurs produits sains, moins de transports, dynamiser le territoire, consommer frais, explique le couple. Les visiteurs peuvent rencontrer Origami et ses deux copines ainsi que l’endroit oĂč on les trait. Il y a un vrai retour aux choses simples et naturelles ».
50 - REVILLE] C'est reparti pour les ventes de l'Ă©tĂ© Ă  la Ferme de la Froide Rue Vente Ă  la ferme de nos lĂ©gumes de saison tous les mardis de 10h Ă  12h et vendredis de 14h30 Ă  19h. EntrĂ©e libre et gratuite. En savoir plus. EvĂ©nements [50 - La MeurdraquiĂšre] FĂȘte Ă  la ferme de la Butte - ChĂąteau de Chanteloup le 11 aoĂ»t 2022, de 10h Ă  18h Venez dĂ©couvrir la ferme de la Butte Des fruits et lĂ©gumes de saison en direct du producteur Nous mettons en place notre Ă©talage de fruits et lĂ©gumes les mardis de 13h30 Ă  18h. Et vendredis de 10h Ă  18h non stop. Pour les vendredis, vous pouvez rĂ©server votre panier Ă  l’avance ! Dans tous les cas, c’est sans engagement et vous ne payez que quand vous rĂ©cupĂ©rez vos produits ! Des fruits et lĂ©gumes frais Chaque matin nous nous activons dĂšs l’aube dans les champs pour vous proposer des produits les plus frais possible. Notre volontĂ© en pleine saison rĂ©colter et vendre le jour-mĂȘme ! Des lĂ©gumes locaux et de saison Nous cultivons tous nos lĂ©gumes et fruits Ă  la ferme, dans une dĂ©marche d’agriculture raisonnĂ©e. Nous vous proposons Ă©galement des conserves Ă©laborĂ©es par nos soins ratatouille et coulis de tomate, ainsi que des oeufs et du miel de producteurs partenaires. Que vous connaissiez l’univers de la ferme ou pas, vous ĂȘtes les bienvenus chez nous. Vous choisissez les produits que vous voulez, et nous sommes lĂ  pour vous les servir. Conseils, recettes, pluie et beau temps c’est aussi un plaisir de se rencontrer, tout simplement â˜ș ! Gagnez du temps ! RĂ©servez votre Panier Les avantages RapiditĂ© vous Ă©vitez la file d’attente d’ailleurs, n’hĂ©sitez pas Ă  vous signaler vos lĂ©gumes ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s et mis Ă  part pour vous, Soutien vous nous permettez de gĂ©rer l’organisation de cette journĂ©e merci ! RĂ©servez avant jeudi 21h, et venez rĂ©cupĂ©rer votre panier de lĂ©gumes frais vendredi de 10h Ă  18h. RĂ©glez sur place en espĂšces ou chĂšque. Le mardi, il n’y a pas de rĂ©servation venez entre 13h30 et 18h, et faites votre marchĂ© !
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Lesexploitants vous proposent une vente Ă  la ferme de produits locaux et frais : fruits et lĂ©gumes, confitures et produits du terroir. Horaires d’ouverture : mardi, mercredi, vendredi et samedi de 9h Ă  12h et de 14 Ă  17h. La Fromagerie du Purdeau est situĂ©e Ă  Thouarsais Bouildroux.
RĂ©digĂ© par , le 8 Oct 2015, Ă  6 h 04 min Patrick Seguin est un homme convaincu. NĂ© d’un pĂšre viticulteur et de grands-parents fermiers dans le Lot-et-Garonne. Il a toujours gardĂ© de sa jeunesse une certaine nostalgie et un vrai savoir-faire. Au point de dĂ©cider, aprĂšs une premiĂšre vie professionnelle comme artisan, de se lancer dans l’aventure de la Ferme de Tauziet et de prendre en charge l’exploitation des volailles et du potager. Avec la vente directe, il combat le diktat des grandes surfaces et s’insurge contre le tout discount. Comment ? Nous sommes allĂ©s Ă  sa rencontre pour en savoir plus. Vente directe acheter local Ă  des prix justes, c’est possible Des producteurs landais se sont regroupĂ©s et ont créé un site de vente en circuit court de produits du terroir, pour que le circuit court et la vente directe producteur constituent une solution durable permettant aux consommateurs et aux paysans de vivre mieux, individuellement, mais aussi ensemble ». Sur le principe d’une vente privĂ©e, comme pour le linge ou la cosmĂ©tique ils offrent la possibilitĂ© de commander votre volaille, boeuf, jambon, miel, Ă©pices, sur le mĂȘme espace. Le fonctionnement est hebdomadaire le groupement sĂ©lectionne les produits, regroupe les commandes le dimanche soir et collecte les produits en circuit frais. En tant que consommateur il suffit de s’inscrire sur le site et de sĂ©lectionner parmi les ventes ouvertes les produits que l’on souhaite, de rĂ©gler et de valider sa commande. Les colis frais et secs sont expĂ©diĂ©s en 24 h le mercredi. Une communautĂ© de producteur et d’agriculteurs La Ferme de Tauziet reprĂ©sente 39 producteurs aquitains soit plus de 300 produits volailles, truffes, boeuf, miel
. Qu’est-ce qui change vraiment pour le producteur ? Le groupement de producteurs rĂ©munĂšre les agriculteurs jusqu’à 4 fois le prix imposĂ© par la grande distribution. Les tarifs ne sont pas nĂ©gociĂ©s par le groupement. Les ventes se font sans qu’ils n’aient besoin de vendre directement sur les marchĂ©s, ou d’embaucher du personnel pour tenir une boutique alors qu’ils n’en ont pas les moyens. Patrick Seguin, producteur de la Ferme de Tauziet, nous rĂ©pond J’ai rencontrĂ© beaucoup de monde ! Producteurs voisins et membres Ă©galement, clients qui viennent retirer leur colis Ă  La Ferme, gens du village qui ont envie d’en savoir plus et se sentent concernĂ©s et fiers de leur rĂ©gion. C’est un lien social nouveau qui facilite l’entraide et permet d’échanger sur des projets ou des bons plans’. J’ai ainsi trouvĂ© un approvisionnement de pain dur que les boulangers du coin me garde afin de nourrir les poulardes que je vais sortir pour les fĂȘtes. Ces volailles seront finies’ au pain et au lait pendant prĂšs de 3 semaines avant de les retrouver sur les tables de cette fin d’annĂ©e. J’ai aussi rencontrĂ© des amateurs de bons produits. Cette convivialitĂ© est importante sans ĂȘtre essentielle. Elle rompt un peu l’isolement que chaque agriculteur vit au moins une fois, et me rappelle que mĂȘme si cette vocation est difficile, c’est vraiment ce que j’aime avant tout ! J’ai aussi pris beaucoup de plaisir Ă  retrouver mes volailles sur les tables des chefs Ă©toilĂ©s de la rĂ©gion. Les voir cuisiner et sublimer avec talent mes volailles ou lapins est une fiertĂ©. J’ai aussi toujours autant de joie Ă  savoir que la convivialitĂ© d’un dĂ©jeuner du dimanche se passe autour d’un poulet de Tauziet rĂŽti. » Avez-vous rĂ©ellement senti une amĂ©lioration au niveau de votre exploitation ? J’ai rĂ©ussi Ă  valoriser le meilleur de ma production et Ă  me concentrer sur mon coeur de mĂ©tier. J’ai mis en place de nouvelles parcelles, afin d’amĂ©liorer leur rotation et afin d’avoir une herbe dense en vĂ©gĂ©tation et en insectes en permanence. J’ai un dialogue rĂ©gulier avec mes partenaires la Ferme de Tauziet, ce qui m’aide dans des dĂ©cisions concernant l’évolution des choix de volailles, mais aussi sur les tailles des lots en fonction de la demande. J’ai ainsi rĂ©ussi Ă  dĂ©velopper mon activitĂ© telle que je l’envisageais, c’est-Ă -dire tirer le meilleur du terroir sur lequel mon exploitation est implantĂ©e, chercher Ă  faire la meilleure volaille, la pintade fermiĂšre comme on n’en fait plus, du lapin fermier de plein air. Ces Ă©changes me permettent de rester serein sur ma production. Sans oublier cette passion pour la poule noire landaise dont j’ai enfin rĂ©ussi grĂące Ă  mes associĂ©s et Ă  Slow Food qui l’a rĂ©fĂ©rencĂ© dans l’Arche du GoĂ»t, Ă  domestiquer et Ă  Ă©lever. Vous pourrez enfin la trouver sur les tables des grands chefs d’ici la fin de l’annĂ©e. C’était un gibier trĂšs prisĂ© au dĂ©but du siĂšcle dans les Landes, mais qui dit gibier dit sauvage’. À force de travail et de rĂ©flexion, nous avons rĂ©ussi Ă  mettre en place une poussiniĂšre, des reproducteurs et Ă  les maintenir sur une parcelle de 4000 mĂštres carrĂ©s dont elles ne s’échappent plus. » Pensez-vous que ce soit une idĂ©e Ă  creuser pour sauver notre agriculture ? Il y a beaucoup de chemin Ă  faire avant de sauver l’agriculture ! NĂ©anmoins il ne faut pas baisser les bras et cette initiative de La Ferme de apporte des solutions Ă©videntes en terme de non-gaspillage ne sont abattues que les volailles dĂ©jĂ  vendues et d’adaptation Ă  ma capacitĂ© de production qui guide le rythme des Ventes et non pas l’inverse Mais ce qui est sĂ»r c’est que les gens ont le choix de faire leurs courses autrement et de mieux consommer. L’exploitation non intensive en agroĂ©cologie est plus paisible Ă  la fois pour l’environnent, pour les animaux et les cultures, mais aussi pour moi en tant qu’exploitant. Je me procure le maĂŻs entier Ă  cĂŽtĂ© de ma Ferme, mais j’ai fait le choix de le concasser moi-mĂȘme, car il est plus riche ainsi. Je prĂ©fĂšre sortir 200 volailles par mois en les faisant du mieux que mon savoir-faire et mon terroir me le permet que de gĂ©rer un lot de 10 000 tĂȘtes par semaine, dont l’alimentation et la croissance, sont totalement sont totalement automatisĂ©es ! » Connaissez-vous d’autres alternatives de ce type ? consoGlobe vous recommande aussi... RĂ©digĂ© par CĂ©line Maman, Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e, bloggeuse pour Mam’conseils, toujours en quĂȘte de nouveautĂ©s et d’initiatives qui nous permettent de consommer... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rĂ©dacteur . 431 179 149 11 488 57 111 27

vente de lait Ă  la ferme autour de moi