LaMAAF, mutuelle d'assurance française, s'est engagĂ©e dans une opĂ©ration de mĂ©cĂ©nat d'un type un peu particulier : l'opĂ©ration « Save your logo », lancĂ©e par le Fonds de dotation pour la biodiversitĂ©, afin de participer Ă  la prĂ©servation de cette derniĂšre et Ă  la sauvegarde des espĂšces menacĂ©es. Cette initiative est d'autant plus originale que, si de nombreuses assurances Tribunal judiciaire de Paris, 3e chambre 2e sec, 21 janvier 2022 Le cĂ©lĂšbre slogan de l’assureur Ă©tait au cƓur d’un litige au tribunal, accusĂ© de contrefaçon et parasitisme. Sur nos Ă©crans depuis 2005, le spot publicitaire de la MAAF diffusait une version rĂ©enregistrĂ©e et adaptĂ©e de la chanson C’est la ouate » dans laquelle les personnages dĂ©clamaient sur la mĂ©lodie et dans une ambiance de comĂ©dies musicales, l’expression Efficace et pas chĂšre c’est la MAAF que je prĂ©fĂšre
c’est la MAAF » Selon contrat expirant au printemps 2019, cette exploitation avait Ă©tĂ© autorisĂ©e par la sociĂ©tĂ© d’édition titulaire des droits sur la chanson. Par la suite la compagnie d’assurance adopte une nouvelle communication abandonnant l’univers de la comĂ©die musicale et l’air de la chanson au profit d’une parodie de films d’espionnage, en prĂ©servant toutefois les expressions Rien Ă  faire, c’est la MAAF qu’il prĂ©fĂšre ! » et C’est la MAAF que je prĂ©fĂšre » C’est dans ce contexte que les auteurs de la chanson et leur maison d’édition ont assignĂ© la MAAF et son agence de publicitĂ©. 1. SĂ©quence de la chanson originale vs. Exploitation non contrefaisante des slogans de la MAAF 1. Les demandeurs revendiquent des droits d’auteur sur l’intĂ©gralitĂ© de la chanson ainsi que sur la sĂ©quence de toutes les matiĂšres c’est la ouate qu’elle prĂ©fĂšre ». Limitant dans le cadre du prĂ©sent litige, l’apprĂ©ciation du caractĂšre original Ă  la seule phrase chantĂ©e, le tribunal considĂšre que la combinaison du rythme de la mĂ©lodie et de la succession de rimes 
 par les choix qu’elle suppose, traduit nĂ©cessairement la personnalitĂ© de leurs auteurs ». La sĂ©quence de toutes les matiĂšres c’est la ouate qu’elle prĂ©fĂšre », avec la mĂ©lodie de la chanson dont elle est extraite, bĂ©nĂ©ficient ainsi d’une protection au titre du droit. 2. Au sein des nouvelles publicitĂ©s de la MAAF, les expressions litigieuses reprennent, sur un air de musique diffĂ©rent, le verbe conjuguĂ© prĂ©fĂ©rer » Ă  la premiĂšre ou troisiĂšme personne de la sĂ©quence originale. Dans la mesure oĂč ni la mĂ©lodie ni la succession de rimes caractĂ©risant l’originalitĂ© de l’Ɠuvre n’ont Ă©tĂ© reproduites, la contrefaçon est cependant Ă©cartĂ©e en premier lieu, force est de constater que n’a pas Ă©tĂ© reprise la mĂ©lodie qui accompagnait prĂ©cĂ©demment la phrase dont l’utilisation avait Ă©tĂ© autorisĂ©e par les demandeurs, Efficace et pas chĂšre c’est la MAAF que je prĂ©fĂšre 
. c’est la MAAF ». En second lieu n’a Ă©tĂ© conservĂ©e que la chute de la phrase, c’est-Ă -dire le verbe prĂ©fĂ©rer » conjuguĂ© Ă  la premiĂšre ou Ă  la troisiĂšme personne. Cette seule reprise ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la contrefaçon de l’expression litigieuse dans sa combinaison originale, dĂšs lors qu’aucune autre des caractĂ©ristiques revendiquĂ©es n’a Ă©tĂ© utilisĂ©e. La contrefaçon Ă©tant insuffisamment Ă©tablie, les demandes formulĂ©es Ă  ce titre doivent ĂȘtre rejetĂ©es. » 2. Absence de valeur Ă©conomique de la phrase chantĂ©e De toutes les matiĂšres, c’est la ouate qu’elle prĂ©fĂšre » vs. Valeur Ă©conomique du slogan Y’a rien Ă  faire c’est la MAAF qu’il/elle prĂ©fĂšre » non attribuable aux auteurs 1. Les auteurs prĂ©tendent que l’exploitation au sein de la nouvelle campagne publicitaire de slogans dĂ©rivĂ©s de l’expression Y’a rien Ă  faire c’est la MAAF qu’il/elle prĂ©fĂšre » – telle que scandĂ©e dans l’ancien spot publicitaire sur la mĂ©lodie du titre C’est la Ouate ! » – vise Ă  entretenir un risque de confusion dans l’esprit du public, lequel serait maintenu dans l’idĂ©e que la MAAF continue d’exploiter la chanson litigieuse. La maison d’édition prĂ©tend en outre que par ce comportement, la MAAF se serait inscrite dans le sillage de la phrase De toutes les matiĂšres, c’est la ouate qu’elle prĂ©fĂšre ». 2. Le tribunal rappelle d’abord que l’existence d’acte distincts de ceux qui fondent l’action en contrefaçon n’est pas requise en matiĂšre de parasitisme et qu’ils ne nĂ©cessitent pas, comme en matiĂšre de concurrence dĂ©loyale, que soit Ă©tabli un risque de confusion auprĂšs du public concernĂ© ». Statuant en premier lieu sur l’argument dĂ©veloppĂ© par la sociĂ©tĂ© d’édition, les juges dĂ©nient toute valeur Ă©conomique Ă  la phrase De toutes les matiĂšres, c’est la ouate qu’elle prĂ©fĂšre » dont l’autorisation d’adaptation avait Ă©tĂ© donnĂ©e durant plus de 16 ans. En second lieu, les juges considĂšrent que la valeur Ă©conomique du slogan Y’a rien Ă  faire c’est la MAAF qu’il/elle prĂ©fĂšre » ne peut, en l’absence de mĂ©lodie, ĂȘtre attribuĂ© aux auteurs de la chanson litigieuse dont il ne reprend que les seuls mots c’est la qu’elle prĂ©fĂšre sur lesquels ils ne peuvent exiger de se voir reconnaĂźtre un monopole » ;est attribuable Ă  la compagnie d’assurance la notoriĂ©tĂ© de ce slogan, qui justifie sa reprise au sein de la nouvelle campagne publicitaire de la MAAF, est le fruit de ses propres investissements et non de ceux des auteurs, ce qui ne peut ĂȘtre contestĂ© au vu des campagnes publicitaires massives de la dĂ©fenderesse ». DĂšs lors, sa reprise ainsi que celles des expressions dĂ©rivĂ©es Rien Ă  faire c’est la MAAF qu’il prĂ©fĂšre ! » / C’est la MAAF que je prĂ©fĂšre » au sein d’une nouvelle campagne publicitaire, dont le scĂ©nario est totalement distinct du spot initial, n’est pas fautive loin de traduire la volontĂ© de la MAAF de se mettre dans le sillage de la chanson C’est la ouate », le changement d’univers de sa campagne publicitaire au profit d’une parodie de films d’espionnage traduit au contraire la recherche d’un nouveau positionnement visant Ă  s’en Ă©carter. Ce faisant, le jugement considĂšre que la volontĂ© d’assurer la continuitĂ© des campagnes publicitaires Ă  succĂšs de la MAAF ne caractĂ©rise pas un comportement parasitaire.
LasociĂ©tĂ© met au cƓur de ses prĂ©occupations la satisfaction clientĂšle, qui lui permet aujourd’hui d’afficher des slogans tels que « c’est la MAAF que je prĂ©fĂšre ». Les conditions pour rĂ©silier! Parmi les services proposĂ©s, la MAAF propose des mutuelles santĂ©. Pour cela, vous ĂȘtes liĂ© Ă  un contrat au moment de la
AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualitĂ© RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 13/07/2022 Ă  1342, Mis Ă  jour le 13/07/2022 Ă  1636 Caroline Loeb en 1988. Gilles BASSIGNAC/GAMMA LES CHANTEURS D’UN SEUL TUBE 4/6 - En 1986, la jeune femme devient subitement une pop star. Une expĂ©rience pas coton. Il lui faudra quinze ans pour s’en remettre. Tout le monde connaĂźt leurs refrains entĂȘtants mais pas forcĂ©ment le nom de leur interprĂšte. Si ces chansons ont marquĂ© la culture populaire, leurs crĂ©ateurs n’ont pas rĂ©itĂ©rĂ© l’exploit. Ils ont souvent changĂ© de vie, parfois embrassĂ© une autre carriĂšre ou plus rarement fait fructifier leur fortune. Tous se vert, pendentifs et bagues en argent, Caroline Loeb sirote un jus d’orange. L’actrice fait ce qui lui plaĂźt et s’expose sur tous les fronts. Elle vient de tourner le nouveau film d’Isabelle Mergault, est prĂ©sente au Festival d’Avignon avec Juliette Greco, la femme, de Caroline Montier et peaufine la mise en scĂšne du Train de la voie 6, une piĂšce de Jean-Pierre Brouillaud. Aujourd’hui, tout est Ă  sa place», observe la chanteuse de C’est la ouate, par ailleurs jurĂ©e du prix littĂ©raire Wepler. Je ne renie rien», ajoute-t-elle, reprenant la phrase de Françoise Sagan qu’elle incarne au théùtre depuis cinq ans dans un magistral seul-en-scĂšne Françoise par Sagan, adapté  Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Il vous reste 90% Ă  sa libertĂ©, c’est cultiver sa Ă  lire votre article pour 0,99€ le premier mois DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Connectez-vous
efficaceet_____ _____, c’est la MAAF que je prĂ©fĂšre, c’est la MAAF ! appelez-moi le directeur ! monsieur ! Vattenfall. 2. Chez Vattenfall, leader suĂ©dois de l’énergie, _____objectif c’est une vie sans carbone d’ici une gĂ©nĂ©ration, pour l’atteindre nous aurions pu vous proposer de cultiver davantage Ă  domicile ou de vous proposer de_____de façon plus durable, ou de vous
Ala MAAF pas de franchise bris de glace, contre 250€ Ă  la Matmut. 250€ de franchise sinistre contre 450 Ă  la Matmut. Pour le prix je n'avais aucune indemnitĂ© en cas d'immobilisation. Maintenant oui. Et j'etais Ă  la Matmut depuis 20 ans sans leur avoir coutĂ© grand chose. EFFICASSE ET PAS CHER, C'EST LA MAAF QUE J'PRÉFÈRE Bonne annĂ©e Cest la MAAF que je prĂ©fĂšre par Guy » mar. nov. 04, 2008 11:12 am [b]Voici la la petite aventure de ma fille. [/b] AssurĂ©e depuis 3 ans Ă  la [b]MAAF [/b] agence de Pontoise, pour un peu de pub. Malheureusement, quatre sinistres, trois sans aucune responsabilitĂ© et une, responsabilitĂ© engagĂ©e. Aujourd'hui lettre de rĂ©siliation.
MAAF tout savoir : avis, adhĂ©sion, rĂ©siliation, tarifs, coordonnĂ©es. Depuis plus de 60 ans, la mutuelle MAAF propose des solutions globales en assurance Ă  plus de 3,8 millions de sociĂ©taires. Quotidiennement, 7.500 collaborateurs mettent leur expertise et leur Ă©nergie au service de la relation client. MAAF, c’est aussi 250 mĂ©tiers
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c est la maaf que je préfÚre